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30 Jan 2017

Constance Deschanel

Constance Deschanel est un véritable coup de cœur en ce début d’année. C’est d’ailleurs le premier livre lu en ce mois de janvier. J’avais quelques réserves, je dois bien l’avouer, mais les commentaires étaient tellement enthousiastes que ma curiosité l’a emporté sur ces dernières.

La plume imprégnée de l’auteure nous aspire dans la vie de Constance, on vit ce qu’elle vit, on ressent ce qui l’anime, on adore, on déteste, on se passionne, on apprend… Bref, nous ne restons pas de simples lecteurs. Pour ma part, j’ai été transporté dans ce roman, avec un plaisir croissant à chaque fois que je retrouvais les protagonistes de l’histoire.

Voici le résume de tome 1 :

Un petit village paisible du centre de la France sous le Second Empire. Constance Deschanel, jeune fille de bourgeoisie modeste, qui pourtant savourait déjà avec fougue son bonheur quotidien, ne pouvait plus se contenter de cette vie simple et tranquille. Refusant un avenir qu’on lui imposait, son orgueil et son ambition vont bientôt la jeter sur les routes. Armée de ses convictions, d’une foi indéfectible en son talent, Constance va se confronter à un monde à la foi résolument moderne mais, en ce mileu du XIXème siècle, encore terriblement conservateur et misogyne. De succès en drames, une rencontre décisive viendra bouleverser ses certitudes, emportant son destin, mais son cœur aussi, jusque dans les terres reculées du Northumberland, au Nord de l’Angleterre

Je vous encourage vivement à commencer votre lecture en suivant ce lien, les autres tomes sont disponibles également sur le compte de l’auteure.

http://www.monbestseller.com/manuscrit/6276-constance-deschanel

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Bien à vous,

Dany

05 Dec 2016

Mariage à demi

Mariage à demi

Robert Dorazi

Mariage à demi est un roman loufoque, je peux l’écrire, mais qui m’a fait passer un excellent moment de lecture. Lorsque Manu Fretin comprend qu’il a délaissé Sarah, la femme qui « sommeille » en lui, il décide de faire amende honorable en l’épousant. Puisque cette femme prend les commandes à son insu et lui en fait voir de toutes les couleurs. Pour calmer sa colère, il n’a que cette alternative : reconnaître son existence et sa valeur aux yeux des autres. Son combat sera de faire aboutir cette démarche auprès de la société. Mi-ange mi-démon, qui est qui, et qui fait quoi, il est difficile de le déterminer avant un long ( et bon) moment de lecture. Manu Fretin est une victime de Sarah, à moins que ce ne soit l’inverse. D’autres deviendront les victimes de Manu fretin, à moins que ce ne soient ceux de Sarah.

Un roman humoristique qui m’a séduit jusqu’à la fin ( étonnante en passant). La plume de l’auteur est agréable et fluide. On se laisse porter par cette belle écriture avec une pointe d’humour parsemée ici et là. Dans ce genre d’exercice, un auteur n’a pas le droit à l’erreur, car faire rire l’autre est une discipline difficile et elle n’échappe pas à la règle en littérature. Pourtant, Robert Dorazi a réussi son pari.

Un humour au second degré avec une histoire décalée traitait au sens propre. Bien sûr, Manu doit épouser Sarah, c’est une question de survie. Mais pour qui ? Vous trouvez ce raisonnement un tantinet « clownesque ». Eh bien vous avez tort, car la trame est simple et bien ficelée par l’auteur. Un régal.

Le synopsis:

Manu Fretin est un macho terminal affublé d’une double personnalité qui se nomme Sarah, et qui a décidé de lui pourrir la vie. Par un retournement de situation tragi-comique, Manu en arrivera à penser que la seule façon de se débarrasser de Sarah, c’est de l’épouser. Mais comment peut-on épouser sa double personnalité ?
Ce roman décrit donc les efforts que Manu Fretin va déployer tout au long de sa vie pour organiser ce mariage que tout le monde pensait impossible

Vous trouverez un extrait ici ( gratuit):

http://www.monbestseller.com/manuscrit/5394-mariage-a-demi

Et sur amazon en intégralité.

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22 Nov 2016

Un conte digital

Le 30. Feuilleton de rue

De Rezkallah

Un ovni littéraire, celui dont le style est reconnaissable, car il est propre à l’auteur. Il y a quelques mois, a débarqué la fameuse publication « Le 30. Feuilleton de rue ». Le synopsis ne m’a pas laissé de marbre. Et pour cause, le voici :

*

Résumé :

La vie est une pute, et ceux qui en doutent encore, seront comblés en plongeant dans ce feuilleton de rue.

Direct, sans tabou, dur, humain, imprévisible, vous allez en prendre plein la gueule et en demanderez encore!

*

Alors c’était simple, soit ça plaisait, soit ça allait chauffer pour son matricule. Faire une telle promesse et ne pas la tenir aurait été insultant de la part de l’auteur.

Mais, je peux le dire, son ouvrage est fidèle à ce qui est écrit au-dessus : on en prend plein les mirettes !! Dès les premières pages, on comprend que les personnages ne vont pas être épargnés, et nous non plus. Il faut le lire avec un sacré recul et mettre sa raison en veille pour suivre l’histoire de Mo. Ce fut le cas pour moi, j’ai été embarquée par ce récit acide ( et drôle) jusqu’à la fin.

Puis, j’ai lu cosmhôtel

*

Le résumé :

Nice-Ouest. Fin de journée. L’employé d’un hôtel miteux, assomme involontairement la cliente de la chambre 103. Pris de panique, il la couche et l’attache sur le lit. Il fouille sa valise, son sac à main, prend les clés de voiture, le portefeuille , et quitte l’hôtel. Au volant de la voiture de la cliente, terrorisé, par les représailles de cette dernière, il trouve dans la boite à gant, un dictaphone et une sacoche pleine de cassette. il découvre sur une bande, les confessions étranges de la cliente…certain d’avoir avec ses cassettes de quoi, se défendre, il se permet de vivre la nuit comme il entend, marchant sur les pas de la cliente, essayant de savoir qui elle est au juste….

Du même acabit que le premier. On comprend vite que cet auteur à un vrai univers et un gros potentiel de narrateur. Un auteur dont on adore les écrits ou… pas. Mais on tranche sur cette question, on ne reste pas sur un ressenti en demi-teinte. Le basique et le neutre sont écartés d’office. Il n’y a pas de « mouais », non, on adhère ou on passe son chemin.

*

Vous pouvez lire en intégralité ces deux ouvrages ici :

http://www.monbestseller.com/manuscrit/6466-le-30-naissance-de-la-trilogie-de-rue

http://www.monbestseller.com/manuscrit/6467-cosmhotel-ou-la-nuit-bleu-chagall

 

Mais pas seulement !

Il y a de nombreux autres ouvrages que vous pouvez retrouver sur le site MBS ( en suivant les liens ci-dessus).

Un auteur brut de décoffrage, qui écrit ses histoires sans vergogne ni filtre. Je pense qu’on entendra parler de lui, du moins, c’est tout ce que je lui souhaite. Il est en lice pour le prix concours de l’auteur indépendant 2016 sur le site MonBestSeller.com. Vous pouvez voter pour Rezkallah jusqu’au 30 novembre. Bonne chance à lui et son « conte digital ».

Couverture du livre H.L.M SPACE CRAFT

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Bien à vous,

Dany

16 Nov 2016

… !

Comment ça, l’abonnement ici n’est pas déjà fait ? Vous aurait-il échappé que ce blog est de grande qualité ? Je ne peux laisser plus longtemps cette bévue se faire ( par étourderie, quoi d’autres).

Au vu des nombreux visiteurs sur ce blog, comment se fait-il que je sois toujours seule ?Savez-vous, le sentiment désagréable éprouvé lorsque l’on se sent seule. Unique, c’est agréable mais seule, c’est difficile. Si c’est vrai ! Au point que j’en arrive à répondre  aux questions que je vous pose. A me congratuler pour les ouvrages que j’écris et à publier ce billet d’humeur (et d’humour) pour espérer trouver des copains de mots croisés. Alors, on s’abonne ?!

Bien à vous

Dany B

16 Nov 2016

Femme au bord de ce monde

Catarina Viti, une auteure que je souhaite mettre à l’honneur cette semaine. Lorsque j’ai vu son roman « Femme au bord du monde » dans les nouveautés du site MBS, j’ai d’abord botté en touche, mais en gardant un œil dessus. Un peu dubitative par la trame, mais néanmoins intéressée, j’ai voulu attendre l’avis des autres lecteurs pour me décider à passer le cap.

Je n’ai pas attendu bien longtemps pour y lire de nombreux retours. Tous élogieux. Ma curiosité titillée, j’ai mis cet ouvrage dans ma bibliothèque et j’ai commencé la lecture.

*

Voici le résumé du livre :

Julia, plus à l’aise dans ses vignes qu’avec les gens, se retrouve seule après le décès de son mari. Une expérience violente qui l’a laissée dans un état intérieur étrange, inquiétant. Luttant pour ne pas perdre pied, elle sent que la réalité lui échappe peu à peu.

Un enfant perdu vient un jour lui demander de l’aide.Quand elle apprend que ce petit garçon est mort depuis quatre ans, il ne lui est plus permis de « faire comme si de rien n’était ».

Vient alors sa rencontre avec Alberta. Une femme étrange, drôle et sans tabous, aussi à l’aise avec les contingences du monde ordinaire que dans sa médiation avec les Esprits.

Aidera-t-elle Julia à trouver sa route pour s’accomplir dans une nouvelle réalité au « bord du Monde » ?

*

C’est ainsi que j’ai découvert Julia, endeuillée et en déroute dans cette nouvelle vie sans son compagnon près d’elle. Ce qui m’a vraiment plu, c’est la manière dont l’auteure a traité ce cheminement du deuil. Julia est perdue, elle se sent abandonnée par les autres, elle ne s’autorise pas à évacuer son chagrin. D’ailleurs, elle ne le ressent pas ou plus, bien entendu, on comprend pourquoi en progressant dans la lecture. C’est une étape que l’on vit avec Julia, mais avec pudeur et sensibilité. Puis, il y a son travail dans les vignes, les travaux nous sont expliqués et les paysages sont magnifiquement décrits, à tel point qu’on a l’impression d’y être. J’avais cette sensation de faire « corps » avec le personnage, ce qui est paradoxal quand on sait qu’elle va vivre des expériences chamaniques avec Alberta, une grande dame vivant à Paris.

Cette femme d’un âge certain ( qui a vraiment existé dans la vie de l’auteure ) va faire vivre des expériences transcendantes à Julia pour ne faire qu’un avec son esprit afin de trouver les réponses aux questions qu’elle se pose.

J’insiste sur un point qui me paraît important : Cette histoire n’est absolument pas farfelue, ni survolée, ni superficielle. C’est un récit qui est beau ( au sens propre comme au figuré) et qui nous amène nous interroger sur notre vision du monde. Sur nos propres croyances, sur les barrières que nous avons et sur nos limites… Enfin, vous l’aurez compris, je le recommande vivement.

Il est accessible ici, en lecture gratuite :

http://www.monbestseller.com/manuscrit/6069-femme-au-bord-du-monde

Il est également disponible en format papier.

Bien à vous

Dany B

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15 Nov 2016

La chambre de mamie.

Charité ordonnée commence par soi-même !

On n’est jamais mieux servi que par soi-même !

Vous voyez où je veux en venir, non ?

Une publicité pour mon propre ouvrage, c’est narcissique à souhait et c’est parfait pour honorer la raison numéro 2 de ma présentation ( voir article en bas de la page).

On entre dans le vif du sujet, par le résumé:

Ou le chanvre de mamie… Ce récit burlesquement réaliste vous embarque dans les souvenirs de la Nona.

Flora est une étudiante qui se retrouvera bientôt sans logement. Une seule solution s’offre à elle! Celle de cohabiter avec Alice, une nonagénaire complètement délurée. Cette mamie pas comme les autres va l’entraîner dans une spirale infernale, mais lui donner aussi une magnifique leçon de vie.

Un secret, un destin. Pourquoi Flora n’a jamais pu entrer dans cette pièce ? Pourquoi Alice y passe toutes ses soirées ? Pourquoi ferme t-elle toujours à clé lorsqu’elle en sort ? Pourquoi entend-elle des chuchotements provenant de cette pièce ? Tant de mystères que Flora tentera d’élucider.

 » Ne jamais se fier aux apparences ».

Ne vous fiez pas au résumé, il est trompeur lui aussi.

Faire sa propre auto-critique serait mal vu, je le sais bien alors je vais laisser les autres en parler. Aucun tri ne sera pratiqué au préalable, maître Kanter ( oui oui le même) est là pour approuver.

*

Dans une lecture, ma priorité va aux personnages, toujours. Et là, je n’ai pas été déçue. Alice et Flora sont attachantes dans leurs différences comme dans leurs ressemblances. Dans la structure du récit, j’ai apprécié l’emploi du journal qui rompt le rythme et nous impose des voyages dans le temps. Bravo à vous pour ce roman. Amicalement, Mel.

Publié le 09 Août 2016
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Bonjour Dany, le moment est venu de commenter et de noter votre récit (entre nouvelle et roman, ce qui laisse la porte entrouverte à un remaniement éventuel). Les corrections initialement nécessaires étant effectuées ou en cours, je laisserai de côté l’enveloppe pour n’analyser que le contenu. Concernant le thème : la cohabitation de Flora avec Alice, quasi nonagénaire présentée d’emblée comme un peu « spéciale par sa belle-fille » et même « complètement délurée par vous-même dans le synopsis » est un excellent sujet. Ces deux personnages si dissemblables sont appelés forcément à vivre un enchaînement de situations dans lesquelles votre talent intervient pour entraîner le lecteur jusqu’au dénouement (que je ne dévoilerai pas). Concernant l’articulation de votre longue nouvelle, le découpage est bien séquencé. Vous réussissez à nous faire aimer Flora, la jeune étudiante sérieuse, puis Alice (la nona comme vous la nommez familièrement), dont la plongée dans son passé, dans lequel nous nous immisçons progressivement avec une curiosité partagée avec les autres protagonistes, est en même temps une leçon de vie. Vous aimez écrire, Dany, et vous avez raison. Continuez d’exhumer des histoires banales ou des faits divers pour en faire de bonnes histoires à lire et à aimer. MC

Publié le 27 Juin 2016
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@Dany b Merci Dany pour ce très bon moment de lecture. J’ai pris mes quartiers d’été à la campagne où la connexion n’est pas fameuse mais je n’ai pas lâché l’affaire tant je voulais connaître le dénouement de votre roman. Oui, il ne faut jamais se fier aux apparences. J’ai beaucoup aimé le passage très émouvant des carnets. Cordialement. Fanny

Publié le 08 Mai 2016
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La chambre de mamie est disponible à la lecture ici ( et gratuitement, on continue sur une bonne lancée ) !
Bien à vous
Dany B
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09 Nov 2016

Mademoiselle, à la folie.

 

Mademoiselle, à la folie !

De Pascale Lécosse

Dans ma présentation, je vous ai fait part de mon envie de partager quelques lectures qui ont marqué mon esprit. Pas nécessairement, celles qui ont fait l’unanimité, mais celles qui ont trouvé un écho chez moi. Pour ce premier article, ce fut un de mes premiers coups de cœur pour cette année, qui plus est, partagé avec beaucoup d’autres lecteurs. De là à dire que j’ai bon goût, il n’y a qu’un pas…que je ne franchirai pas, puisque ma modestie me l’interdit.

Parmi le flot de nouveautés sur une plate-forme connue des écrivaillons ( néophytes et confirmés dans l’auto-édition), je l’ai tout de suite remarqué. Mademoiselle, à la folie,  pourquoi pas ? Allons voir de quoi que ça cause.

*

Le résumé

Mademoiselle, à la folie!
Chapitre 1
Je m’appelle Catherine, Catherine Delcour, j’aurai quarante -huit ans, dans quelques mois, je suis plus vielle que ma mère ne l’était, quand elle s’est tuée dans un accident de la route, elle venait d’avoir quarante ans.
J’habite un grand appartement, sur l’Ile-Saint-Louis, où je vis depuis, depuis…Depuis je ne sais plus. J’ai aussi une maison à la campagne, mais c’est à Paris que j’aime être, dans mon quartier, où les touristes ne me connaissent pas et où les commerçants restent discrets.
Quand je désire quelque chose ou quelqu’un, il m’arrive, pour l’obtenir, d’implorer un dieu, que j’oublie aussitôt après. Je ne crois pas au destin, ce que je veux, je le prends.

*

Loin de me faire passer mon chemin, j’ai décidé de le glisser dans ma bibliothèque, sur le dessus de ma pile de livres déjà bien haute, en attente de quelques heures de calme et de silence. L’histoire nous captive au bout de quelques pages, Catherine et Mina, les deux personnages principaux se donnent la réplique tout au long de ce roman. Des dialogues drôles et percutants pour deux personnages hauts en couleur, avec un drame en toile de fond. Catherine, frivole et Mina, fidèle et cash ; deux tempéraments pour une histoire empreinte d’émotions fortes. La difficulté d’un thème qui touche autant de personnes, et de manière aléatoire ( ou presque) rend la lecture « addictive ». Pascale Lécosse, l’auteure, a écrit sans aller dans le mélodrame, sans non plus le traiter à la légère, et c’est une véritable réussite. Du moins, c’est comme cela que je l’ai ressenti à la lecture. A ce stade, vous allez me dire, bon sang, mais qu’est-ce qui est censé nous happer jusqu’à la fin ? Bien, je vais vous le dire ! Ou plutôt non, Mina vous le dira…juste en dessous.

http://www.monbestseller.com/manuscrit/5124-mademoiselle-a-la-folie

C’est tout naturellement que le livre est devenu un incontournable sur le site, devenant au fil des semaines, un des « coup de cœur ». En cette fin d’année, il est en lice pour devenir le prix concours de l’auteur indépendant MonBestSeller, ce qui pourrait transformer l’essai en contrat dans une grande maison d’édition. Lamartinière pour ne pas la citer. Avouer que cela fait rêver !

Je dois dire que la concurrence est rude, mais « Mademoiselle, à la folie » mériterait d’être adoubé par nous, lecteurs. Il suffit d’aller le lire et si vous êtes sous le charme et voter pour qu’il puisse prendre son envol.

Ps : Il est également disponible en format papier sur Bookelis.

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Bien à vous

Dany B

09 Nov 2016

Site numérique gratuit

Ce blog est un parti pris de ma part pour parler de littérature sous diverses formes. Etant moi-même, néophyte, j’ai publié sur plusieurs plates-formes, notamment sur Monbestseller et Scribay qui ont su avoir mon attention et la garder ( béh oui, c’est important). J’ai une préférence pour l’une, mais cela ne veut pas dire que l’autre est moins bonne, juste que je suis moins réceptive à son fonctionnement. Vous trouverez donc des articles sur des romans que j’ai connus sur ces sites. Des coups de cœurs, des romans qui mériteraient plus d’attention et qui, je vous l’assure sont réellement de petits bijoux.

Mon but est de faire découvrir ce que j’ai aimé en espérant donner envie de les parcourir jusqu’au bout.

Je publie ( non, trop pompeux), disons que je mets en ligne mes écrits pour récolter des avis par des auteurs à la plume chevronnée. Je ne suis pas experte dans l’écriture ni en critique littéraire. Je resterai simple dans les présentations.

N’ayant pas d’actions sur les sites, je suis ouverte aux autres plates-formes alors si vous en connaissez, je veux bien le savoir pour y faire un petit tour voir une longue balade.

Bien à vous

Dany

06 Nov 2016

Pardi !

On ne compte plus les articles, les vidéos, les polémiques (justifiées ) qu’une célèbre association met à disposition des consommateurs. On s’offusque, on se dit que l’on ne mangera plus de viandes sous toutes ses formes. On ne parle même pas de certaines conditions d’élevage de ces bêtes. Choquée, je le suis autant par eux que par moi-même. Comment se fait-il que je ne passe pas le cap du végétarisme à 100 % ? Que me faut-il de plus ? Je n’ai toujours pas la réponse, mais en guise d’exutoire, j’ai écrit à Marguerite. Allez, je suis sûre que vous la connaissez aussi !

Ciao

Dany

PARDI

Aujourd’hui, j’ai entendu le bruit strident de la porte à galandage, un homme courait derrière pour pouvoir la coulisser jusqu’au bout. Je dois dire que cela m’a amusée, comme à chaque fois. Il paraît que, lorsqu’on a peu, un rien nous satisfait. Quand je dis que j’ai peu, en réalité, je vous mens. Il n’y a qu’à regarder qui se trouve près de moi. Il est beau, n’est-ce pas ?

Il se lève avec difficulté. Ses jambes tremblent encore sous le poids des quelques heures passées dans ce monde carcéral. Il ne voit pas, mais moi, quand je regarde autour de lui, je me demande pourquoi je l’ai mis au monde ! Ah, suis-je bête ! Ce n’est pas moi qui décide.

Je vais à sa rencontre, frottant ma langue sur son front ; il me renifle et je lui indique le chemin à suivre pour qu’il puisse s’abreuver. La vache, ça me soulage. Je crois que je ne suis pas normale. Il paraît que je ne dois rien ressentir ; ni douleur, ni bien-être et encore moins de l’affection. Ce n’est pas moi qui le dis.

Ils passent devant mes congénères. Je ne suis pas seule, nous sommes des centaines logées à la même enseigne et nourries avec le même régime. Les hommes s’arrêtent devant moi, ils sont deux. Ils parlent entre eux, l’un sourit en regardant mon petit. Pourquoi y a-t-il cette cage derrière lui et ce bâton dans la main ? Je fais reculer mon petit et je me mets devant lui. Qu’est-ce que je sens en les regardant ? Ils ne m’inspirent rien qui vaille. Le danger a-t-il une odeur ? Pourquoi mon cœur s’emballe ? L’un des hommes ouvre le loquet et pousse cette barrière qui nous sépare d’eux. Ils s’approchent de nous, et sans aucun ménagement, le premier me pousse contre celle-ci pour me coincer.

Mon petit perd son sang-froid. Il a peur, il trébuche et tombe. L’homme l’attrape par les sabots avec violence, le tire par les pattes et, le fait rentrer dans la cage. Il me relâche, je m’énerve et meugle de toutes mes forces. Les occupantes des autres enceintes m’accompagnent dans mon chagrin. Une fois terminé, ils se tapotent mutuellement le bras, contents que tout se soit bien déroulé. Ils poussent la cage, satisfaits, disent-ils, d’être deux pour accomplir cette difficile besogne.

J’entends mon petit…et le bruit de la porte qui ne me fait plus rire.

***

– Elle ne fait plus assez de lait ! Il faudrait l’engrosser de nouveau.

– Elle est trop vieille, c’était son dernier veau. Ils vont venir la chercher demain.

Marguerite* attendait ce moment depuis la séparation avec son petit. Fatiguée de vivre dans la douleur depuis des années. La douleur physique causée par les grossesses à répétition n’était rien, comparée à la souffrance des disparitions de ses bébés. Où les emmenaient-ils ? Pour quoi faire ? Ils étaient bien trop petits pour leur servir à quelque chose.

Le bruit circulait que les petits restaient en cages quelques semaines avant d’être tués et de servir de nourriture aux hommes. Quelle connerie ! Personne ne croyait vraiment à ces sornettes. Ils devaient servir à autre chose, à d’autres tâches, sans vraiment trouver la véritable utilité que ces mères ne pouvaient accomplir à leur place.

Marguerite sursauta au son mécanique de la porte frottant contre le rail. L’ouverture béante laissait entrer les rayons du soleil et l’air frais de l’extérieur. Deux minutes de grâce avant d’entendre le vrombissement d’un moteur et un énorme camion venir occulter cet émerveillement. Un homme et une femme en descendirent et commencèrent à pointer du doigt, une, puis deux, puis cinq vaches, dont marguerite. La seule, selon eux, vache allaitante dans ce bétail. Ah bon ? Allaitante ?

Me voilà, montée dans ce camion, m’arrachant un de mes sabots au passage. Croyez-bien que je sais où je vais ! On le comprend toutes depuis longtemps. Nous sommes silencieuses dans notre transporteur funéraire. Le museau en l’air, on hume l’air avec difficulté. La route est désagréable, nous nous cognons les unes aux autres ; puis soudain le véhicule s’arrête.

Vingt-quatre heures plus tard. J’ai vu l’horreur et la barbarie. J’ai peur. Ils tuent nos petits sans aucune pitié. Je l’ai vu de mes propres yeux. Ils nous mangent. Ces humains ne mangent pas seulement notre race. D’autres bêtes que je n’ai jamais vues sont ici, aussi malmenées et apeurées que nous. Pourquoi pensent-ils que nous ne ressentons rien ? Ne voient-ils pas notre peur dans nos yeux ?

Mon tour est arrivé. Il prend un bâton qu’il pose sur mon front. Un éclair. Le choc est brutal. Je souffre, mais je ne peux plus bouger. Je tombe, une douleur lancinante se fait sentir juste au-dessus de mes sabots. En une fraction de seconde, je me retrouve la tête en bas. J’ai peur. Je le vois s’approcher de moi, avec une lame dans la main.

– Marguerite ! Pardi ! Réveille-toi !

J’ouvre les yeux, je regarde autour de moi. Je sens le vent frais caresser mon duvet brun. Je baisse la tête pour renifler l’herbe sous mes sabots. Elles me chatouillent le museau. Je regarde plus loin, il y a mon petit qui gambade près du troupeau. Je reprends mes esprits et profite de cet instant.

– J’ai fait un cauchemar, je me suis retrouvée enfermée dans un endroit sordide. Une espèce, qui se disait évoluée, me prenait le petit pour le tuer et le manger. Et le même sort était réservé à toutes les autres races.

– Voyons Marguerite, où vas-tu chercher tout ça ?

* Marguerite du texte « écolomie ».

Dany

Ps: Pour un confort de lecture, vous pouvez retrouver ce texte sur ce site:

http://www.monbestseller.com/manuscrit/5846-pardi

05 Nov 2016

Vais-je rentrer ce soir ?

Voilà un de mes premiers écrits que j’ai publié sur une plateforme numérique et gratuite. J’en parlerai ultérieurement parce qu’elle est intéressante pour tous, les auteurs qui publient leurs textes et les lecteurs ( dont je fais partie) qui souhaitent lire à moindre coût. Le sérieux étant présent sur le site en question, je me suis lancée un beau matin, la peur au ventre des premières réactions.

Le synopsis

Luc est une personne ambitieuse qui ne recule devant rien pour assouvir sa soif de réussite. Charlotte, elle, baigne dans la bourgeoisie depuis gamine, elle termine ses études et deviendra bientôt une jeune vétérinaire. Pierre est un retraité, replié sur lui-même depuis le décès de son épouse. Il n’a qu’un seul but, abréger sa souffrance. Enfin, il y a la belle Christelle, une infirmière hyperactive, indépendante et maman de deux garçons. Ces personnes n’ont rien en commun et ils ne se connaissent pas. Pourtant, ils se retrouveront au milieu d’un drame sans précédent et au cœur de l’actualité pour leur plus grand malheur…

Premier chapitre, non, le prologue :

Prologue

Certains se scrutent, d’autres se jettent des œillades furtives et tournent les yeux dès que les regards se croisent. Certains jugent la manière dont se tient untel ou commentent la façon dont est habillé Pierre, Antoine, Jeannette.

On peut reconnaître les gros bosseurs avec le pc ou la tablette sur les genoux, bien fagotés, une grosse montre au poignet.

On peut sentir la réussite sociale de cette dame avec son parfum Yves Saint Laurent et son foulard Hermès laissant entrevoir un cou fin et un pendentif coûtant une fortune.

On reconnaît le pressé ou le stressé, l’un avec la guibolle qui tremble, l’autre qui jette sans arrêt un regard sur l’horloge, son portable et vers les rames. Quelquefois, ce sont les trois en même temps.

Les mamans qui sont sans cesse au téléphone pour s’assurer que le grand est parti au collège à l’heure, que le papa a bien amené Timéo à la crèche et que tout le monde a compris l’emploi du temps de la journée.

Un dernier bisou jeté à la volée avant de se revoir ce soir, à vingt heures.

Certains bâillent, en pensant au lit qu’ils retrouveront plus tard. Les jeunes somnolent en écoutant de la musique à tue-tête, la tête baissée ou calée entre les mains.

C’est le quotidien d’un bon nombre d’entre nous sauf que ce jour-là, rien ne se passera comme prévu. Ce matin, un homme prendra le train et posera son sac avec précaution à ses pieds. Il sourira aux passagers qu’il croisera avant de choisir sa place, près d’une femme enceinte. Sera-t-il prit de scrupules? Pas le moins du monde, il dépliera méthodiquement son journal sur lequel est inscrite la date: Vendredi 04 Juillet.

A bientôt pour le premier chapitre. Ciao

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